Quand On Est Une Maman Archi Nulle En Cuisine

Je suis archi nulle en cuisine depuis toujours et ce malgré tous mes efforts, malgré des dizaines de livres de recettes studieusement parcourus, malgré toutes les petites astuces transmises par ma mère et malgré les recettes partagées sur les blogs des copinautes (Un Brin de Maman, Popotam Family…). J’ai beau avoir les ingrédients, la recette, la balance de cuisine, un plan de travail immense et des poêles et des casseroles neuves cela foire A CHAQUE FOIS. Bordel.

Petit tour d’horizon de mes « talents » culinaires :
– Je sais faire cuire les pâtes et le riz
– Je sais faire un gâteau avec une préparation du commerce (quand il suffit d’ajouter des oeufs et de la crème, on ne se moque pas svp !!)
– Je sais faire des yaourts à la yaourtière
– Je sais faire cuire des oeufs au plat ou dur
– Je sais mettre des tranches de pain dans le grille pain

Voilà.

Il y a peu j’ai essayé les galettes de lentilles corail car c’est compatible en DME. Niveau de difficulté facile (soit disant) sauf que :
1) Mes galettes ne voulaient pas rester en mode galette
2) Ça a cramé même dans une poêle Téfal
3) C’était moche, à 128 années lumières de la belle photo qui illustrait la recette
4) Ça n’avait aucun goût et ce malgré l’ail, les oignons et les herbes.

Bref, encore un échec culinaire. Comme la fois où j’ai voulu cuire des steaks hachés congelés… Résultat brûlés à l’extérieur, glacés à l’intérieur. La grande classe. Je ne savais pas qu’il fallait d’abord les décongeler (le ridicule ne tue pas…). Heureusement la descendance est toujours allaitée, cela rattrape un peu le niveau !

J’ai du mal avec le temps qu’il faut passer en cuisine, deux fois par jour (au moins) et ce 365 jours par an, pour produire un repas qui sera englouti en 20 minutes chrono. L’idée de toujours devoir recommencer et de ne jamais être certaine du résultat m’angoisse. J’aurais aimé être douée en cuisine pour faire plaisir à ma descendance : lui servir des crêpes, un gâteau, un gratin dauphinois, un poulet rôti… Tant pis. J’envie les mamans qui maîtrisent tout à la Bree Van De Kamp : la cuisine, le ménage, le jardinage, l’éducation des enfants… Comment diable font elles ?!

Ma mère est une excellente cuisinière qui prépare de merveilleux plats avec une aisance stupéfiante. Mon père quant à lui fait cuire 1 bon kilo de pâtes le dimanche soir qu’il stocke au frigo pour que ça dure toute la semaine : dès le mardi ce n’est plus qu’un gros cube gluant.

Clairement j’ai pris du côté paternel niveau cuisine.

Heureusement l’Époux sait très bien cuisiner. Sauf que ce dernier est atteint de flemme aigüe qu’il justifie en se revendiquant très, très occupé par son sacro saint bricolage. Hormis la cuisine italienne qu’il maîtrise sur le bout des doigts (il est italien) il lui arrive d’inventer de nouveaux plats très, très originaux : cuisse de canard sauce banane, tartiflette avec des patates douces, cassoulet au curry…

Au quotidien nous mangeons  des féculents, des oeufs durs, des poêlés de légumes ou des légumes vapeur, des fruits, du poisson (sardine, maquereau, colin), de la viande (poulet, boeuf, porc). Voilà c’est tout ! Pour voir le verre à moitié plein c’est une « cuisine » assez saine : pas de sauce, de friture, de sucré… C’est aussi bon marché car sans morceaux de viande/poisson qui coûte un bras, sans ingrédient farfelu venu de l’autre bout du monde… Mais j’avoue c’est répétitif et pas franchement transcendant !

Par contre j’ai toujours adoré faire mes propres boissons (sirops, vins, liqueurs) avec les plantes du jardin : le vin de noix, le vin de pissenlit, la liqueur à l’oeuf, le sirop de fleurs de sureau… C’est presque toujours une tuerie… sauf quand les bouteilles explosent !! Je te parlerais de mes boissons en détail dans un article dédié à venir…

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Aimes tu cuisiner ? Comment as tu appris ? As tu quelques astuces pour aider la nouille en cuisine que je suis ? Je t’attends dans les commentaires !